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Musiques Nouvelles présente... Tana à Ars Musica 2012 - Moved in translation

Le manège.mons - salle des Arbalestriers
En images ICI

PROGRAMME
 
QUATUOR TANA: Antoine Maisonhaute & Chikako Hosoda (violons) - Maxime Desert (alto) - Jeanne Maisonhaute (violoncelle)
 

D'une seule voix haletante et envolée, les jeunes musiciens du Quatuor Tana imposent quatre volontés et quatre énergies attachées aux traditions du quatuor et fermement décidées à en reculer les frontières. Tana recherche de nouvelles compositions, explore et mêle les univers sonores pour des concerts uniques où cohabitent le grand répertoire et les chefs-d'œuvre de demain.
Dans le cadre d'Ars Musica, le quatuor, avide de découvertes et de sensations fortes, emprunte les Different Trains de Steve Reich, visite le japon saturé de Hikari Kiyama, crée le troisième quatuor du jeune étudiant montois Gwenaël Grisi et la nouvelle version du Deuxième Quatuor de Michaël Levinas (2006 - révision 2011).
 
Gwenaël Grisi, Erinnerung - Création Mondiale (Découverte TACTUS Jeune Compositeur)

 
Hikari Kiyama, String Quartet - Création belge
 
PAUSE

 
Michael Levinas, Quatuor à cordes n°2 – Création de la nouvelle version (2006 – révision 2011)
 

Steve Reich, Different Trains (1988)
 
Coproduction : Le manège.mons/Ars Musica

Quatuor à cordes n°2 – Michaël Levinas

«Je n'étais pas satisfait de la première version du Quatuor n°2. Je ressentais un malaise formel.
 

«Comment s'impose l'évidence d'une forme musicale? Ce quatuor ne cessait de m'interroger sur cette question. Dans sa structure initiale en ABA, la partie B centrale, en doubles cordes, développait des phénomènes de «polyphonies paradoxales». Elles m'évoquaient une spirale infinie. A travers elle, le geste formel, privé d'évolution, se refermait. L'abstraction de la spirale, par l'illusion acoustique de la polyphonie, effaçait la chronologie et s'opposait à l'évolution temporelle de la forme du quatuor. Mais je n'arrivais pas à formuler musicalement le début du quatuor ni sa fin. La forme ABA ne paraissait pas en adéquation avec le langage musical qui s'imposait à moi. Le matériau était indocile. J'avais rarement affronté cette tension de manière aussi rebelle.

«Mon premier quatuor [Commande et création de Musiques Nouvelles – 1999] était né dans des circonstances musicales moins révoltées; il explorait en quatre mouvements le principe de la réitération et de la variation. Je m'étais inspiré des 33 variations sur un thème de Diabelli de Beethoven, que je venais d'enregistrer.
 

«Le deuxième quatuor, tel que je l'ai redéfini, expérimente en deux mouvements le principe du déploiement et de la métamorphose. Le second mouvement procède par altérations. Les échelles s'altèrent comme un effet doppler. J'ai étudié ce phénomène d'altération chez Debussy et Bartok. C'est un avatar de la modulation tonale. Cependant la transformation des échelles, extrêmement polyphonique, évoque aussi, par glissements successifs et alternatifs d'une hauteur à l'autre, un phénomène acoustique auquel je tiens: le son ne cesse de mourir et renaître. C'est une diaphonie continue, un pleur du son, comme une extinction naturelle inhérente au principe de l'altération.»

Michaël Levinas

Extrait d'un Entretien avec Michaël Levinas, le 22 février 2012 - Dans son intégralité : ICI

String Quartet – Hikari Kiyama

«La musique traditionnelle japonaise m'intéresse et toutes mes compositions portent des titres japonais: Kabuki ou Emperor Chuai (2010). Mais ce quatuor à cordes (2011) s'inspire des techniques occidentales, marqué par mon séjour en Belgique depuis 2010. Ce quatuor à cordes sonne comme un César Franck prestissimo sous une structure formelle cyclique. Au milieu de la pièce, le second violoniste joue de la main gauche un pizzicato à la manière d'Eugène Ysaÿe. Cette pièce est une commande de Tomoki Tai (violoncelliste du Toyota quartet) et Henmi Yasutaka (violoniste de Champ d'Action en 2001-2002).»

Hikari Kiyama

Different Trains – Steve Reich

«J'utilise dans Different Trains, une nouvelle manière de composer qui a ses origines dans mes compositions antérieures pour bandes magnétiques : It's Gonna Rain (1965) et Come Out (1966). L'idée générale est d'utiliser des enregistrements de conversations comme matériau musical.

«L'idée de cette composition vient de mon enfance. Lorsque j'avais un an, mes parents se séparèrent. Ma mère s'installa à Los Angeles et mon père resta à New York. Comme ils me gardaient à tour de rôle, de 1939 à 1942 je faisais régulièrement la navette en train entre New York et Los Angeles, accompagné de ma gouvernante. Bien qu'à l'époque ces voyages fussent excitants et romantiques, je songe maintenant qu'étant juif, si j'avais été en Europe pendant cette période, j'aurais sans doute pris des trains bien différents. En pensant à cela, j'ai voulu écrire une œuvre qui exprime avec précision cette situation. Voilà ce que j'ai fait pour préparer la bande magnétique:

- J'ai enregistré ma gouvernante Virginia, maintenant âgée de plus de soixante-dix ans, qui évoque nos voyages en train;

- J'ai enregistré un ancien employé des wagons-lits sur la ligne New York-Los Angeles, maintenant à la retraite et âgé de plus de quatre-vingt ans : M. Lawrence Davis, qui raconte sa vie;

- J'ai rassemblé des enregistrements de survivants de l'Holocauste : Rachella, Paul et Rachel, tous à peu près de mon âge et vivant aujourd'hui en Amérique, qui parlent de leurs expériences;

- J'ai rassemblé des sons enregistrés de trains américains et européens des années 1930, 1940.

«Pour combiner les conversations sur bande magnétique et les instruments à cordes, j'ai sélectionné des exemples brefs de discours, aux différences de ton plus ou moins marquées, et je les ai transcrits aussi précisément que possible en notation musicale. Ensuite, les instruments à cordes imitent littéralement la mélodie du discours. Les exemples de conversation et les bruits de trains ont été transférés sur bande magnétique à l'aide d'un échantillonnage de claviers, les sampling keyboards, et d'un ordinateur. Trois quatuors à cordes séparés ont aussi été ajoutés à la bande magnétique pré-enregistrée et le quatuor final, joué par des musiciens, vient s'ajouter lors du concert. Cette composition a donc une réalité à la fois sur le plan documentaire et sur le plan musical et ouvre une nouvelle direction. C'est une direction qui conduira sous peu, je l'espère, à une nouvelle sorte de théâtre multi-media combinant documentaire, musique et vidéo.»

Steve Reich

Erinnerung – Gwenaël Grisi

«Erinnerung est mon troisième quatuor. C'est aussi le titre d'un lied de jeunesse de Gustav Mahler, un compositeur que j'aime beaucoup. Dans la pièce Di polvere a polvere composée pour Tactus, j'avais déjà inséré une orchestration mahlérienne. J'aime ses ruptures orchestrales d'intensité et de registre. Je suis très attiré par le romantisme et le post-romantisme.
 
J'y ai traité toutes les voix séparément en travaillant essentiellement le contrepoint. Formellement, je ne me suis pas appuyé sur des quatuors anciens; j'ai essayé d'écrire une pièce qui soit linéaire et fragmentaire. Il y a un seul mouvement qui se développe sur dix minutes.
 
D'un point de vue imaginaire, c'est comme si l'on essayait de se souvenir d'un paysage: on se rappelle les montagnes, la plaine, mais tout n'apparaît pas clairement. Notre esprit cherche à en retrouver l'entièreté. Je ne me suis donc pas focalisé sur la pièce de Mahler, dont j'ai retiré la mélodie. J'ai tenté d'émettre un premier thème puis un deuxième et ainsi de suite… L'esprit divague et, au fur et à mesure de la pièce, on aboutit à la citation complète, à l'image que l'on désirait retrouver.»
Gwenaël Grisi
Entretien avec le compositeur : ICI !

BIOGRAPHIES

GWENAËL GRISI

Né le 16 octobre 1989 à Charleroi (Belgique).

Gwenaël Grisi commence à étudier la musique à l'académie de Ransart à partir de 6 ans et joue du piano dès 8 ans. A cette époque déjà, il aime composer et improvise des mélodies au piano avant de toucher à l'écriture orchestrale. Encouragé par sa famille, il entre au Conservatoire Royal de Mons à 18 ans où il étudie la composition auprès de Claude Ledoux, Jean-Luc Fafchamps, Denis Pousseur, Gilles Gobert… et l'orchestration aux côtés de Victor Kissine ou Nicolas Bacri. Particulièrement intéressé par la musique romantique, il se sent à l'aise avec le style contemporain et remporte en 2011 le prix de la Découverte de Jeune compositeur TACTUS.
 

HIKARI KIYAMA

Né le 14 octobre 1983 à Konkō (Okayama - Japon) et compositeur de musique contemporaine.
Diplômé de la Joto High School en 2002 et du Tokyo College of Music en 2006, il poursuit des recherches sur le son au Conservatoire Royal de la Hague depuis 2006 et se forme à la composition au Conservatoire Royal de Mons. Il étudie auprès de Minoru Miki, Louis Andriessen, Daniel Capelletti, Carlo Forlivesi et Claude Ledoux. Il obtient le premier prix de la Treizième Rencontre des Jeunes Compositeurs en 2007, est nommé à l'International Gaudeamus Muziekweek en 2006, 2007 et 2008, joué par les ensembles Loos et de ereprijs. Il est finaliste du Cinquième Concours International Jurgenson des Jeunes Compositeurs à Moscou en 2009. Il reçoit le deuxième prix et le Prix du Public à Münchengladbach en 2009 et remporte le Prix de la Ville de Boulogne Billancourt au Concours de Composition 2011 d'œuvres pédagogiques. Sa Sonate pour piano préparé est nommée au Concours de Composition Takefu en 2011. Kabuki pour clarinette basse solo et six instruments a été créée

à la Biennale de Venise le 1er octobre 2011 par l'Ensemble Ictus.
 

MICHAËL LEVINAS

Formé au CNSM de Paris où il eut pour maîtres Vlado Perlemuter, Yvonne Lefébure, Yvonne Loriod et Olivier Messiaen,puis pensionnaire à la Villa Medicis dirigée alors par le peintre Balthus, Michaël Levinas rencontre à Rome Scelsi et y côtoie ses co-disciples de la classe de Messiaen: Grisey et Murail. Ils se feront très tôt remarquer comme étant à l'origine d'un nouveau langage et d'une modernité centrée sur la perception et l'acoustique. C'est dans cette mouvance qu'ils fonderont l'Ensemble Itinéraire. En tant qu'interprète Michaël Levinas constitue très jeune un répertoire consacré à la fois la grande littérature pianistique et à la musique de son temps, assurant des créations de ses contemporains. Son premier disque consacré à Schumann est très salué par la critique et lance son activité de concertiste classique en France et à l'étranger. Michaël Levinas a été le premier pianiste de sa génération à avoir enregistré l'intégrale des sonates de Beethoven et le Clavier bien tempéré de Jean Sébastien Bach: il n'a eu de cesse de jouer ses œuvres lors de ses tournées. Il consacre aussi une part importante de son interprétation au répertoire chambriste et participe à de nombreuses rencontres dans les festivals européens. Consignant cette relation exigeante entre le clavier et l'écriture, il a enregistré chez Accord Universal un cd intitulé Double-Face consacré au premier cahier des études de Ligeti et ses propres pièces. En tant compositeur, prenant ses distances avec les strictes orientations du spectralisme, sa création se concentre beaucoup aujourd'hui autour d'une conception plus abstraite de la relation de l'écriture s'articulant autour de plusieurs axes: notamment des polyphonies particulières qu'il appelle «polyphonies paradoxales». Elles sont fondées principalement sur un contrepoint complexe de timbres et sur des variations de tempéraments (Les lettres enlacées - 2000, Implorations– 2007, ouverture des Nègres- 2004, Deuxième quatuor à cordes - 2006). La problématique de la relation fondamentale «texte-musique» détermine certains également ses choix d'interprète (Fauré et Schumann) et ceux du compositeur donnant naissance à de nombreuses pièces («Les Aragons» 2000, «Trois Chansons pour la Loterie Pierrot»2008 avec Valère Novarina) et de magistrales œuvres pour la scène (notamment ses opéras Gogol et Les Nègres). Cette complémentarité irréductible entrer le pianiste et le compositeur peut se retrouver au cœur de son étude originale consacrée aux spécificités acoustiques du piano: Le piano-espace. Il s'agit à la fois d'une œuvre écrite par Michaël Levinas et d'une interprétation de la littérature romantique du piano et sa résonnance si spatiale, instable et vibrante. Ses œuvres sont jouées par les grands interprètes d'aujourd'hui et les ensembles internationaux, (E.I.C, Ictus, Klang Forum de Vienne, Neue Vocal Solisten de Stuttgart ) en France comme à l'étranger et son travail a été consacré par son élection à l'Académie des Beaux-Arts le 18 mars 2009 au siège de Jean-Louis Florentz. Michaël Levinas crée en 2011 son troisième opéra La Métamorphose d'après l'œuvre de Franz Kafka (co-production de l'Opéra de Lille et de l'IRCAM sur un livret original de Valère Novarina, adaptation de Stéphane Moses avec l'ensemble ICTUS, mise en scène d'André Engel). En consacrant son dernier CD d'interprète à Schumann(Carnaval, Etudes symphoniques et Papillons) Michaël Levinas renoue avec le compositeur auquel il avait consacré son premier disque (Fantaisie op.17 et Kreisleriana) dans un mouvement musical qui est aussi celui de l'écriture de son nouvel opéra. Il est élu à l'Académie des Beaux-Arts le 18 mars 2009 au siège de Jean-Louis Florentz.
 

STEVE REICH

Né le 3 octobre 1936 à New York, Steve Reich partage son enfance entre New York et la Californie. Il étudie le piano puis se tourne vers la percussion après avoir entendu le batteur Kenny Clarke accompagner Miles Davis. Il entre à la Cornell University en 1953 et obtient une licence de philosophie en 1957. Reich approfondit aussi sa connaissance de l'histoire de la musique (de Bach au XXe siècle) en assistant aux cours de William Austin. De retour à New York, il étudie la composition avec le jazzman Hall Overton, puis avec William Bergsma et Vincent Persichetti à la Juilliard School (1958-1961) où il fait la connaissance de Philip Glass. Il retourne en Californie au Mills College où il étudie la composition avec Darius Milhaud et Luciano Berio, rejette le sérialisme mais s'imprègne du jazz modal de Coltrane, et obtient, en 1963, son Master of Art. En 1964, il participe à la création de la pièce répétitive In C de Terry Riley qui influence fortement son approche de la musique répétitive. Il fréquente le San Francisco Tape Music Center et compose ses premières œuvres pour bandes magnétiques dont It's Gonna Rain (1965) basé sur le principe du déphasage graduel qu'il adaptera ensuite aux pièces instrumentales. De retour à New York en 1966, il fonde son propre ensemble, le Steve Reich and Musicians, qui va connaître un succès mondial. Il découvre la musique indonésienne à travers la lecture de Music in Bali de Colin McPhee. Reich fréquente alors les artistes plasticiens de sa génération tels que Sol LeWitt et Robert Smithson et se produit à la Park Place Gallery en 1966 et 1967. Il incarne alors la branche musicale du minimal art dont la pièce emblématique Pendulum Music, à mi-chemin entre sculpture sonore et performance, sera créée en 1968 par lui-même et le peintre William Wylie. En 1969, Steve Reich et Philip Glass travaillent quelque temps avec Moondog qu'ils proclament alors « fondateur du minimalisme ». Pendant l'été de 1970, Reich étudie les percussions africaines à l'Institut des Études africaines de l'Université du Ghana à Accra. Enrichi de cette expérience, il compose Drumming (1971-1972), pour diverses percussions et voix, stade ultime de raffinement de la technique de déphasage et première apparition de la substitution des battements aux silences. Entre 1970 et 1973, il collabore étroitement avec la danseuse et chorégraphe Laura Dean. En 1973 et 1974, il travaille la technique des gamelans balinais Semar Pegulingan et Gambang à l'American Society for Eastern Arts à Seattle et à Berkeley, Californie. De cette période datent Six Pianos (1973) puis Music for Eighteen Musicians (1976). En 1974, il rencontre sa future épouse Beryl Korot grâce à qui il redécouvre le judaïsme et apprend l'hébreu. De 1976 à 1977, il étudie à New York et à Jérusalem les formes traditionnelles de cantillation des textes sacrés hébraïques dont Tehillim (1981) sera l'écho. L'œuvre, composée sur des psaumes bibliques — tout comme Desert Music (1984) sur des écrits de William Carlos Williams —, témoigne d'un nouveau désir de Reich de travailler sur des textes. À la fin des années quatre-vingt, Reich emploie à nouveau les bandes magnétiques notamment dans Different Trains, pour quatuor et bande, évocation des allers-retours en train de son enfance entre New York et Los Angeles et « d'autres trains » roulant en Europe vers les camps de la mort. Le nouveau mode de composition utilise les paroles de textes enregistrés pour générer le matériau instrumental. Sa musique s'est progressivement éloignée du minimalisme. City Life (1995), pour instruments et samplers, marque une évolution dans l'utilisation technologique : deux claviers jouent en direct des fragments de paroles et des bruits urbains échantillonnés. Son inclination pour la musique ancienne (Pérotin) lui inspire Proverb (1995). Avec The Cave (1989-1993), conçu autour d'Abraham, père des trois religions monothéistes, et composé pour un ensemble instrumental accompagnant la projection d'une vidéo réalisée par Beryl Korot, Reich se lance dans la création multimédia. En 1994, il devient membre de l'American Academy of Arts. De 1998 à 2002, il compose Three Tales, opéra vidéo traitant de la domination technologique du XXe siècle à travers trois épisodes : le crash du Zeppelin en 1937 (Hindenburg), les essais nucléaires américains dans le Pacifique de 1946 à 1952 (Bikini) et la brebis clone conçue en 1997 (Dolly). En 2006, il reçoit le prix Praemium Imperial (Japon), en 2007 le Polar Music Prize (Suède) et en 2009 le Pulitzer Prize de la musique pourDouble Sextet.
 

QUATUOR TANA

Antoine Maisonhaute & Chikako Hosoda (violons) - Maxime Desert (alto) - Jeanne Maisonhaute (violoncelle)

Depuis 2004, Tana ouvre grand les portes de l'interprétation : les œuvres d'aujourd'hui y tutoient celles d'hier avec respect, rigueur et imagination. La philosophie de Tana est originale et singulière : rechercher de nouvelles compositions, explorer et mélanger les univers sonores pour créer un concert unique qui soit une cohabitation entre le grand répertoire et les chefs-d'œuvre de demain. Lauréat de la fondation ProQuartet-CEMC à Paris, le quatuor bénéficie des conseils de maîtres reconnus tels MM. Walter Levin, Paul Katz, Louis Fima et Eberhard Feltz, ainsi que M. Alasdair Tait au Royal College de Manchester. Sur la scène internationale, Tana se démarque par sa maîtrise du grand répertoire et son goût de la découverte. Le quatuor est l'invité de festivals prestigieux tels que les Festival d'Aix en Provence, Klara Festival, Ars Musica, Festival de Musique de St Briac, Festival de Musique de Dinard, Festival international de Musique «Clé de Soleil» à Lille. Tana a assuré en janvier 2010 le concert de réouverture de la Médiathèque de Paris. Par ailleurs, il bénéficie du soutien des acteurs de la création et de la production musicale, telle la Sacem, ce qui lui permet de collaborer directement avec les compositeurs en leur passant commande. A la pointe des nouvelles technologies, Tana a remplacé les pupitres de concert par des ordinateurs portables : le matériel Airturn permet aux quatre musiciens de faire défiler leur partition sur un écran, les mains libres en actionnant simplement une pédale.

 
 

Représentations passées

07/03/2012
Salle des Arbalestriers / le manège.mons - 7000 Mons

Photos : http://www.michaellevinas.com, Droits réservés, Isabelle Françaix, Sébastien Walnier. Télécharger les photos.