Passio secundum Lucam - La Passion selon Saint-Luc - Création mondiale de Claude Ledoux
La création d’une nouvelle passion musicale est chose rare et le travail de Claude Ledoux est donc à souligner. Elle sera un événement dans le cadre prestigieux de la cathédrale de la capitale de l’Europe.
Capella di Voce & Capella Sanctorum Michaelis et Gudulae ss la direction de Kurt Bikkembergs + Xavier Deprez + Aurélie Franck + Claude LedouxCapella di Voce & Capella Sanctorum Michaelis et Gudulae sous la direction de Kurt Bikkembergs
Orgue: Xavier Deprez
Soprano: Aurélie Franck
Electro-acoustique: Claude Ledoux
Pour consolider les liens entre les mondes des arts et de la foi, l’Eglise s’engage de temps à autre en commandant une œuvre artistique. La Passion selon Saint Luc qui résonnera pour la première fois sous les voutes de la cathédrale de Bruxelles le jeudi 13 mars et le samedi 15 mars en la cathédrale Saint Paul de Liège est le fruit d’une telle démarche. Ce travail fut confié par l’aumônier des artistes de Bruxelles, le frère Alain Arnould OP et Xavier Deprez, organiste à la cathédrale de Bruxelles, à Claude Ledoux, compositeur liégeois dont la renommée s’étend bien au-delà de nos frontières. Tout au long de ce parcours de deux ans, cette commande fut l’occasion de rencontres avec le compositeur, où nous avons abordé le texte en respectant sa liberté artistique.
La création d’une nouvelle passion musicale est chose rare et le travail de Claude Ledoux est donc à souligner. Elle sera un événement dans le cadre prestigieux de la cathédrale de la capitale de l’Europe.
Pourquoi avoir choisi de commander une Passion et pourquoi une Passion basée sur le récit de Saint Luc ? La Passion du Christ étant un moment clé de notre foi chrétienne et de notre salut, le thème de la Passion s’imposa. Le choix du récit de Saint Luc repose sur plusieurs arguments. D’abord la Passion de Luc n’a pas souvent été l’objet de composition. A part les versions de Schütz et de Penderecki, le compositeur disposait d’un terrain si pas vierge, en tout cas beaucoup moins chargé que les Passions de Saint Matthieu ou de Saint Jean. Les accents que Luc met sur la miséricorde de Dieu et sur l’appel individuel à la conversion en font un évangile particulièrement contemporain, d’autant plus qu’il s’adresse aux païens férus de philosophie mais pas nécessairement ouverts au monde de la foi chrétienne. Luc a ses spécificités textuelles. Les dernières paroles qu’il met dans la bouche du Christ éclairent bien son souci de mettre l’accent sur la proximité entre le Fils et le Père : Père entre tes mains, je remets mon esprit. Pas question d’abandon ici, ni d’accomplissement. Dans l’évangile de Luc, l’adresse au Père est le premier et dernier mot de Jésus et cela sous-tend tout son évangile.
Tous ces arguments ont orienté notre choix… et le hasard a voulu que le fils du compositeur porte le nom de l’évangéliste sur lequel son père nous livrera son interprétation musicale.
L’œuvre commandée est écrite pour chœur à quatre voix mixte, soprano solo, orgue et bande magnétique. La langue utilisée, ou plutôt les langues utilisées sont le français, le néerlandais, le latin, le grec, l’araméen. Ce choix témoigne du style du compositeur, un style de synthèse entre la recherche de l’inouï, les technologies récentes et la musique orientale, plus particulièrement pour l’ornementation instrumentale et le rapport gestuel de l’interprète à son instrument. Sa Passion selon Saint Luc s’inspire aussi des passions chantées dans le sud de la France, en Sardaigne et en Corse.
En tant que compositeur, Claude Ledoux s’est distingué dans plusieurs concours internationaux et mène depuis une carrière qui l’a conduit - entre autres - de Montréal à Berlin en passant par les USA, la Turquie et la Russie. Ces dernières années, Claude Ledoux a été compositeur en résidence de l'ensemble Musiques Nouvelles (de 1998 à 2000), ainsi qu’au Castello d’Umbertide (Italie) durant l’été 2003. Cette même année, il a reçu le prix musical de la Fondation Civitella Ranieri de New York pour l'ensemble de sa production récente. En 2008 et 2009, le compositeur sera en résidence à BOZAR-Bruxelles. Il composera également l'imposé de demi-finale du prochain Concours Reine Elisabeth, violon 2009.
Poussé par sa passion de la musique asiatique, le compositeur effectua en 1992 un voyage - musical et humain - qui le mena des pentes de l’Himalaya au désert du Rajasthan. Une bourse de recherche accordée par la Fondation SPES lui a permis d’organiser dans le courant de l’année 1996 un voyage en Extrême-Orient qui l'a mené du Cambodge à l’Indonésie en passant par les villages montagnards du Centre du Vietnam. De nouveaux projets artistiques lui ont fait découvrir en 2004 le Japon et les multiples facettes de sa culture.
Il enseigne actuellement la composition au Conservatoire Royal de Musique de Mons (Belgique) et l’analyse musicale au Conservatoire National Supérieur de Paris (CNSM). Depuis janvier 2005, Claude Ledoux est membre de l'Académie Royale de Belgique, classe des Beaux-Arts.
Coproduction : Musiques Nouvelles, Communauté française de Belgique, Centre de Recherches et de Formations Musicales de Wallonie
Orgue: Xavier Deprez
Soprano: Aurélie Franck
Electro-acoustique: Claude Ledoux
Pour consolider les liens entre les mondes des arts et de la foi, l’Eglise s’engage de temps à autre en commandant une œuvre artistique. La Passion selon Saint Luc qui résonnera pour la première fois sous les voutes de la cathédrale de Bruxelles le jeudi 13 mars et le samedi 15 mars en la cathédrale Saint Paul de Liège est le fruit d’une telle démarche. Ce travail fut confié par l’aumônier des artistes de Bruxelles, le frère Alain Arnould OP et Xavier Deprez, organiste à la cathédrale de Bruxelles, à Claude Ledoux, compositeur liégeois dont la renommée s’étend bien au-delà de nos frontières. Tout au long de ce parcours de deux ans, cette commande fut l’occasion de rencontres avec le compositeur, où nous avons abordé le texte en respectant sa liberté artistique.
La création d’une nouvelle passion musicale est chose rare et le travail de Claude Ledoux est donc à souligner. Elle sera un événement dans le cadre prestigieux de la cathédrale de la capitale de l’Europe.
Pourquoi avoir choisi de commander une Passion et pourquoi une Passion basée sur le récit de Saint Luc ? La Passion du Christ étant un moment clé de notre foi chrétienne et de notre salut, le thème de la Passion s’imposa. Le choix du récit de Saint Luc repose sur plusieurs arguments. D’abord la Passion de Luc n’a pas souvent été l’objet de composition. A part les versions de Schütz et de Penderecki, le compositeur disposait d’un terrain si pas vierge, en tout cas beaucoup moins chargé que les Passions de Saint Matthieu ou de Saint Jean. Les accents que Luc met sur la miséricorde de Dieu et sur l’appel individuel à la conversion en font un évangile particulièrement contemporain, d’autant plus qu’il s’adresse aux païens férus de philosophie mais pas nécessairement ouverts au monde de la foi chrétienne. Luc a ses spécificités textuelles. Les dernières paroles qu’il met dans la bouche du Christ éclairent bien son souci de mettre l’accent sur la proximité entre le Fils et le Père : Père entre tes mains, je remets mon esprit. Pas question d’abandon ici, ni d’accomplissement. Dans l’évangile de Luc, l’adresse au Père est le premier et dernier mot de Jésus et cela sous-tend tout son évangile.
Tous ces arguments ont orienté notre choix… et le hasard a voulu que le fils du compositeur porte le nom de l’évangéliste sur lequel son père nous livrera son interprétation musicale.
L’œuvre commandée est écrite pour chœur à quatre voix mixte, soprano solo, orgue et bande magnétique. La langue utilisée, ou plutôt les langues utilisées sont le français, le néerlandais, le latin, le grec, l’araméen. Ce choix témoigne du style du compositeur, un style de synthèse entre la recherche de l’inouï, les technologies récentes et la musique orientale, plus particulièrement pour l’ornementation instrumentale et le rapport gestuel de l’interprète à son instrument. Sa Passion selon Saint Luc s’inspire aussi des passions chantées dans le sud de la France, en Sardaigne et en Corse.
En tant que compositeur, Claude Ledoux s’est distingué dans plusieurs concours internationaux et mène depuis une carrière qui l’a conduit - entre autres - de Montréal à Berlin en passant par les USA, la Turquie et la Russie. Ces dernières années, Claude Ledoux a été compositeur en résidence de l'ensemble Musiques Nouvelles (de 1998 à 2000), ainsi qu’au Castello d’Umbertide (Italie) durant l’été 2003. Cette même année, il a reçu le prix musical de la Fondation Civitella Ranieri de New York pour l'ensemble de sa production récente. En 2008 et 2009, le compositeur sera en résidence à BOZAR-Bruxelles. Il composera également l'imposé de demi-finale du prochain Concours Reine Elisabeth, violon 2009.
Poussé par sa passion de la musique asiatique, le compositeur effectua en 1992 un voyage - musical et humain - qui le mena des pentes de l’Himalaya au désert du Rajasthan. Une bourse de recherche accordée par la Fondation SPES lui a permis d’organiser dans le courant de l’année 1996 un voyage en Extrême-Orient qui l'a mené du Cambodge à l’Indonésie en passant par les villages montagnards du Centre du Vietnam. De nouveaux projets artistiques lui ont fait découvrir en 2004 le Japon et les multiples facettes de sa culture.
Il enseigne actuellement la composition au Conservatoire Royal de Musique de Mons (Belgique) et l’analyse musicale au Conservatoire National Supérieur de Paris (CNSM). Depuis janvier 2005, Claude Ledoux est membre de l'Académie Royale de Belgique, classe des Beaux-Arts.
Coproduction : Musiques Nouvelles, Communauté française de Belgique, Centre de Recherches et de Formations Musicales de Wallonie
Représentations passées
15/03/2008
Cathédrale Saint Paul de Liège - 4000 Liège
13/03/2008
Cathédrale des Saints Michel et Gudule - 1000 Bruxelles